C'était hier, au bar des Sports de Vignacourt.
Chacun avait apporté un roman qui lui tenait à coeur.
Pour en parler, lire des extraits aussi,
entre deux intermèdes musicaux.
Musique et notes de lectures tressées.
Chouette menu pour cet apéro prolongé.
J'ai toujours aimé entendre les gens qui m'entourent parler de leur livre préféré.
Évoquer avec passion un livre, c'est aussi livrer une part de soi-même. Le livre comme révélateur photographique d'une part inexprimable. Pour transmettre (et mettre en lumière) l'informulable, l'intime comme l'universel.
Un petit moment-cadeau pour moi aussi (et d'émotion...), avec la lecture - par quatre bibliothécaires - d'extraits de On n'arrête pas les comètes, un roman qui me tient particulièrement à coeur.
Et puis, quelques questions passionnantes, comme le courage d'assumer littérairement un personnage principal abject. Peut-on aimer un livre tout en haïssant le personnage principal (avec l'éternelle question de la nécessité ou non de l'identification) Jusqu'où aller ? Il y a parfois des cas extrêmes (quid par exemple des Bienveillantes de Jonathan Littell, dont la complaisance avec l'horreur a des relents nauséabonds... ?)
Une très belle soirée. Entre émotion et humour, jazz et tango de mots... et javanaise.
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